lundi 28 juin 2021

Corse, suite !

 



Ou j'en étais... 

Propriano. Donc, on sort du port et on met le cap sur le mouillage de Campomoro ou Topaze c'est posé depuis 2 jours. Oxygene, qui c'était abrité ailleurs pour avoir moins de roulis, nous y rejoint aussi. 

Campomoro, beau mouillage, mais difficile parce qu'il y a beaucoup de fond...





On décide à cet endroit si on y reste pour la nuit ou si on continue vers le sud.  Après vérification de la météo, c'est la deuxieme option qui sera choisie. on continue vers le sud. Objectif Rocapina.

On ne l'atteindra jamais. 

La premiere partie du trajet est geniale, à la voile. 

La seconde, par contre va etre corsée. 

Il y a eu une renverse de vent. 

J'explique : 

On était  avec le vent de travers, puis dans le dos, et on c'est retrouvé avec le vent de face et de plus en plus fort... jusqu'ici ca allait quand même, on s'adapte. Mais, bien sur, la houle est arrivée elle aussi, croisée, courte avec des creux de plus de 2 mètres. Ceux qui naviguent en mediterranée savent que c'est fort désagréable... Après consultation, via la radio, avec Oxygene et Topaze, on décide de s'arrêter avant. Ce sera donc la plage de Murtoli. 

Ouf, ca fait du bien de ne plus etre secoué.

Repos pour tout le monde. chacun reste chez soi pour cette fois.





Murtoli, repos... Après une navigation pas trop longue, mais éprouvante...




Après une bonne nuit, aussi bizare que ca puisse paraitre au vue de la houle qu'on a eut au large la veille, nous repartons tranquillement vers Bonifacio. Rapidement, on met les voiles et on avance gentiment . les trois bateaux se suivent plus ou moins. Chacun à pris des options de trajectoires et de tactiques differentes. Finalement, Nous passerons le Cap juste avant Bonif en premier... 

Topaze, qui connait très bien Bonifacio, veut se placer dans l'anse de la Catena dans l'avant port. C'est une crique ou le port a amenagé des pendilles . 

Par contre, c'est très compliqué de s'y placer si personne n'est là pour aider. 

On reste en standby le temps qu'il fasse sa manoeuvre. 

En théorie, ça se passe comme ça :

Cecile saute du bateau, nage jusqu'aux rochers, attrape la pendille et la ramène au bateau pour la donner à Raphael, qui lui, devra aller à l'avant de son bateau , tendre la pendille ce qui l'empechera de reculer. 

Cecile,  toujours dans l'eau, a attrapé les amarres à l'arrière et à la nage a été les accrocher aux rochers. 

Pendant toutes ces actions, comme nous ne sommes que 2 à bord en général, il n'y a plus personne à la barre.

Mais bien sur, dans la vrai vie, ça ne c'est pas passé comme ça.

La pendille était trop lourde, et Cecile n'a pas reussi à la ramener à Raphael... ils ont du recommencer un paquet de fois avant d'y arriver. (A moins que quelqu'un aide sur place, c'est très difficile de s'installer là).

On était plus là pour le voir d'ailleur, Michel m'ayant dit qu'il ne le sentait pas du tout ce truc... Autant dire que j'étais dans le même état d'esprit, alors on a decidé d'aller au port, tout simplement. 

Plus cher forcément, mais plus confortable. Et puis pas besoin de prendre l'annexe pour aller en ville (ce qui n'est évidement pas le cas depuis l'anse de la Catena). 

On va pouvoir laisser passer le coup de vent. 

Toujours un plaisir d'être ici.



Oxygène et Topaze. On dirait presque qu'il ne font qu'un...

Entrée à Bonifacio. Toujours aussi exceptionnel !





Sous la pluie, un peu moins exeptionnel, mais ca arrive...



Le club B52 a pris feu au bout de notre ponton vers 4h du mat. Ca nous a réveillé. Du coup, on a mis le bateau près à partir, et on a branché notre tuyau d'eau... Il se trouve que le vent emmenait les flameches et la fumée loin du bateau... Impressionnant! 
On l'a appris plus tard, mais cette nuit là, un commerce a cramé dans à peut près chaque ville importante... (Bonifacio, Calvi, Propriano et Bastia...) 
Politique...


La vieille ville... 








Dernière soirée avant notre départ, à l'anse de la catena,  sur Oxygène!




Apres le coup de vent, on quitte notre flotille, et alors qu'Oxygene et Topaze  restent ensemble encore un peu, nous devons commencer notre remontée.  C'est étrange et un peu triste de se retrouver seul... ces quelques semaines ont été super...

On remonte, en solo donc,  jusqu'au nord du golfe de propriano à la voile pratiquement jusqu'au bout. Super navigation. On se pose devant la magnifique plage de Cupabaia. splendide.

Cupabaia





Mais comme on ne veut pas louper le bon creneau pour la traversée, on ne traine pas, et on continue notre remontée vers la plage du Peru derrière Cargese. 

Sur le chemin,  on retrouve Tamata (qu'on avait revu à Propriano). 

Nous revoilà en flotille du coup! 

On va rester ensemble jusqu'a Calvi ou ils doivent retrouver des amis, et ou nous attendrons le meilleur moment pour traverser.

Les Sanguinaires. Au nord du golfe d'Ajaccio.




La plage du Peru, derrière Cargese. Nous y retrouvons Tamata. 


Un stop à Girolata, toujours un plaisir, d'autant plus qu'hors saison, c'est très abordable.





A Calvi, c'est encore calme, et nous obtenons une place au port. Une première pour nous. Top. on y reste 2 jours, puis une nuit au mouillage de la Revelata avant de partir. 

Calvi.


























La Revelata, derrière Calvi. Superbe mouillage et très bon abri d'Ouest, Sud Ouest.
On y passe un bon après midi, avec gonflage et test du canoë. Super sympa. Bon investissement!







Réunion de canoë pour l'apéro !







A 4 Heure du matin, nous quittons le mouillage et nos amis Tamata et nous faisons cap sur les iles de Lerins. on y arrivera vers 19 heure. 





Après une nuit aux iles, n'ayant pas de place au port de Cannes, nous nous rabattons sur le port de Mandelieu. Michel a des trucs administratifs à regler. On va en profiter pour faire des courses et partir ensuite vers Porqueroles Dans 2 jours. 

Alors, jusqu'ici, tout allait bien. 

On quitte Mandelieu comme prévu. Michel a fait ce qu'il devait faire. Parfait.

l'objectif, c'est Porqueroles. C'est pas très loin, mais on a pévu quand meme quelques stops. Notamment un, on ne sais pas encore lequel, ou on retrouverait l'Eden. Vous vous rappelez? On a cheminé ensemble l'année derniere depuis l'Italie jusqu'à pratiquement la Cote d'Azur.

Mais voilà, parfois, rien ne se passe comme prevu.

Au cours de notre première navigation, on part tôt. 2 heures au moteur, puis nous metterons les voiles pour 2 bonnes heures aussi... Mais a un moment, le vent étant tombé, nous les enroulons et nous rallumons le moteur.

Au bout d'une heure, il s'arrete net. sans prevenir... Au secours !!!

On remet les voiles ou plus exactement le Genois et on change de cap pour se diriger vers le port le plus proche.

Ce sera Cavalaire. Au telephone, ils comprennent tres bien la situation. ils me donnent toutes les infos necessaires, à savoir que si nous atteignons le chenal d'entrée du port, ils pourront nous tracter et nous pousser... jusqu'à une place. Par contre si nous n'attaignons pas le chenal, il nous faudra appeler la Snsm. 

Fort heureusement le vent même très faible nous pousse vers Cavalaire. On finira par y arriver.

Ni michel, ni moi n'avons paniqués.  Je suis de nature plus inquiète  et moins confiante que Michel, mais je crois que sur ce coup, j'ai bien géré.

Une fois au port, Michel cherche la panne encore et encore. Il a plusieurs pistes qui chacune, les unes après les autres, sont éliminées. A la fin, ne reste plus que le gasoil. Michel  le disait propre. Et pourtant, notre reservoir était contaminé par des bacteries qui ont finis par boucher l'alimentation.

Ok, on sait maintenant d'ou ça vient. Mais il y a du boulot.

Il faut le vider, filtrer le gasoil, le nettoyer et remettre de l'essence. il nous a fallu 2 jours pour faire ca.

le bateau Oxygene, Bruno et Emma, étaient dans le coin après leur retour de Corse, ils sont venu nous filer un coup de main. C'était super gentil, ils ont été au top!.

Du coup après tous ca, on reprend la mer avec une petite appréhension quand même de mon coté... on file retrouver l'Eden au mouillage de la Badine derrière la presqu'ile de Hyeres. Super soirée !  Ça faisait presqu'un an qu'on ne les avait pas revu...

On les quitte le lendemain pour rejoindre Porqueroles ou va avoir lieu une reunion d'Oceanis. 50 bateaux vont se retrouver là pendant 3 jours. Une petite regate sera organisée. l'arrivée au port est musclée, mais avec un peu d'aide, on s'en sort.

Cavalaire

Ville balnéaire sans charme, mais pas désagréable. Pleins de petit commerçants. C'est vivant. Évidement, nous n'étions pas là par choix...



Le prefiltre, au bout de 2 mois... Pas normal qu'il soit si sale...

Voilà ce qui a bouché l'alimentation du moteur en Gasoil... Saletés de bactéries...


Au mouillage de la badine, nous retrouvons l'Eden ! On a bien cru à un moment ne pas pouvoir les retrouver...







Suite au prochain épisode!