lundi 3 août 2020

De retour en France...




Ça y est, nous sommes en Corse depuis 2 jours. En guise de bienvenue, nous devons commencer par nous cacher.  Un coup de vent arrive.
Ca va souffler fort. J' espère que notre mouillage tiendra.

En attendant, j'avais arrêté mon récit à Tropea. Très jolie étape. Nous ne regrettons pas d'y avoir fais un stop.

Nous repartons le lendemain matin en direction de "Cetraro Marina" ou nous jetons l'ancre dans l'avant port. Aucun intérêt ici, à part,pour y passer la nuit en sécurité.

Au petit matin, cap sur un mouillage que nous avions déjà fait à l'allée : "buon dormire". On y arrive assez tôt, et c'est temps mieux, parce que la fatigue se fait sentir... 
Un après-midi baignade et repos ne sera pas du luxe...






Et puis c'est réparti. Nous avions envisagé de dormir au mouillage à Capri, ça ne nous plaisait qu'à moitié (c'est difficile d'ancrer  autour de cette ile, c'est très profond et ça bouge...), mais, c'est sur notre chemin... 
Et puis finalement, en navigation, on se fait doubler par un bateau français. On se fait signe, et on se contacte par VHF. En discutant un peu, on se rend compte que nous faisons la même route à peu de chose près jusqu'à Porto Vecchio.  
Et au même rythme. 
Du coup, on les suit devant Amalfi ou Stephan connait un mouillage sûr... 
Et bien entendu, ceci amènera un premier apéro... ... Bien d'autres suivront...
Après discutions et réflexions,  On décide de se suivre...

L'Eden, en train de nous doubler!!!


La cote Amalfitaine, superbe.







Étape suivante, Procidia. Au port. Il y a 2 ans, on avait payé moitié moins cher...
Mais c'est très joli... ... On adore cette ile...
Et puis, enfin une "excuse" pour un petit resto avec nos nouveaux amis. 
Le bateau s'appelle "l'Eden", Stephan (le Capitaine), Anne (le moussaillon numéro 1), et Oli (le moussaillon numéro 2), le chien... 
Belles soirées en perspectives.
On est très heureux de cette rencontre...

Prochaine étapes, Ponza.
Nous connaissons déjà, mais ca n'est pas le cas de Anne et Stephan.
Ils vont avoir un petit coup de coeur je pense pour cet endroit... Et nous sommes ravis d'avoir pu le leur faire connaître.
Ici, nous devons bien nous reposer, parce que nous attends notre derniere grande étape, la plus longue, 170 miles, (à peu prêt 30h de navigation)

La traversée vers la Corse.




Au taquet, notre moussaillon!!!!


Magnifique levé de soleil! En navigation, c'est magique... On l'attend tellement !!!!!

L'avantage, le seul, au moteur... On peut aller sur le pont se faire photographier !!!! 🤗😋😉😉😉

Nos 2 moussaillons, au top !!! 👍👍👍

Oh Capitaine, mon Capitaine !!!

Tout au moteur. Alors c'est vrai, nous avons fait beaucoup de moteur. Mais l'urgence, c'est de ramener le bateau en France. Pas le temps, ni l'envie d'attendre que le vent arrive.

En plus, Didier, le cousin de Michel vient une fois encore nous rendre visite, pour notre plus grand plaisir. C'est une raison supplémentaire d'avancer.

Quand la situation lié au Virus se sera stabilisé, on espère que ce sera le cas l'été prochain , alors, nous pourrons finalement découvrir, la Sicile et la Sardaigne que nous avions prévus de visiter cette année.

Voilà. Au repos pour quelques jours, une nuit à Santa Giulia, sur bouée. Très bel endroit, mais la bouée est quand même un peu chère. 
Donc pour passer le coup de vent, on remonte un peu plus au nord, au mouillage dans la baie de San Ciprianu. Belle baie aussi, avec beaucoup de sport nautique... Donc c'est un peu bruyant et mouvementé dans la journée... 
Par contre, le soir et le matin, c'est top.
Le plan d'eau appartient à tout le monde, (surtout aux Corses !, dixit Michel).

Santa Giulia



San Ciprianu




Anecdote de traversée!

Le coup de la panne sèche...

J'y crois toujours pas... A une heure des côtes, le moteur c'est tout simplement arrêté. 
Alors, nous sommes un bateau à voile, donc vous me direz, il suffit de mettre les voiles... Ben oui, je suis d'accord, mais quand il n'y a pas un pet de vent!, on fait comment?

On vide la réserve de 20 litres dans le réservoir... Heureusement que l'on avait pris cette précaution....
Mais, il y a toujours un mais..., On va jusqu'où avec 20 litres...
Je fais le calcul, et mon résultat me donne 7miles... Donc nous allons à porto Vechio pour remplir le réservoir, on rejoindra l'"Eden" plus tard.
Pendant que je me rongeais les ongles en pensant que l'on ne pourrais jamais arriver jusqu'au port,... Je me voyais déjà en train d'appeler le cross ou le port pour être tracté.
Michel lui, ne dit rien, mais à l'air étonnamment calme...
Ben oui, au bout d'un moment, je réalise finalement mon erreur. 
Avec 20 litres! On ne tiens pas seulement 6 miles, on tiens 6 heures... Ce qui n'a rien à voir... (pour info, en une heure, on fait 6 miles...).
Tout d'un coup, je respire mieux... 
Et mon capitaine, lui,  est mort de rire... Saligot  !!!!!

Résultat, je n'ai plus d'ongles.... 
Mais je ne referais pas cette erreur.

Anecdote de mouillage...

Une première pour nous...pendant la nuit, un bateau à dérapé. Ca arrive, mais , au lieu de remonter sa chaine et de se ré-ancrer, il a pensé que son ancre c'était replantee d'elle même. 
Sans doute,  c'était le cas, mais beaucoup trop près de nous... Quant enfin il reconnaît qu'il est trop proche, il est trop tard, son mouillage c'est pris dans le notre... On a mis pas loin de 20mn à se dépatouiller de cette situation.
Finalement, tout ce termine bien. Pas de casse sur le bateau. 
Un ou deux petits bobos , au pied pour moi, à la main pour Michel, mais rien de grave...

Voilà pour les anecdotes. 

Une petite photo avec l'équipage de l'Eden pour finir.... 


A bientôt!










1 commentaire:

  1. Magnifique reportage Sophie, tant dans le texte que les photos et nous sommes aussi tellement heureux d'avoir fait votre connaissance ! Vivement notre virée filles à Bonif' (j'ai réussi à négocier 2 nuits ��) !
    Bisous et à tout à l'heure

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