Au programme entre autre, les calanques de Cassis avec Olivier pendant une semaine. Il nous a rejoint au port du Frioul ou nous nous reposions après nos 12 heures de navigation mouvementées entre Port Camargue et le Frioul.
Cette fameuse journée avait super bien commencée avec 20 noeuds de vent régulier pendant plus de 3 heures, on c'est ensuite retrouvé dans la pétole, au point que nous avons finalement mis le moteur (on ne voulais pas arriver de nuit, alors on a pas trop hésité...) donc, au moteur pendant quelques temps. Puis le vent est revenu, de plus en plus fort pour terminer, 12h après notre départ, en approche du Frioul avec des rafales à presque 40 noeuds!!!! Je le disais, mouvementée!!!!
Des qu'on est passé à l'est de l'île du Frioul, on a été magnifiquement protégé de la houle (ce qui nous a fait un bien fou!) donc on va au mouillage prévu, mais après une tentative, on décide de s'abriter au port (c'était difficile de s'installer au mouillage en toute sérénité. Nous n'avions plus de houle, soit, mais des rafales à plus de 30 noeuds, là encore, on a pas trop hésité).
On est fatigué et on préfère dormir en sécurité. Le port est juste à côté, alors on y va.
A presque 21h, plus personne à la capitainerie, donc on se place au hasard, et au plus simple. Après renseignements pris auprès des plaisanciers à bord de leurs bateaux, on ne gêne personne. On est sur un quai d'accueil. Temps mieux. On aurait pas eu la force de bouger...le lendemain matin, la capitainerie nous le confirme, on peut rester.
On devait récupérer Olivier au vieux port à Marseille le lendemain. Ca va s'avérer impossible. Il n'y a pas de place pour nous. Du coup, on reste une 2nd nuit au Frioul. Mon frère nous retrouve là.
On en profite pour se balader sur l'ile.
Par contre, impossible de faire un ravitaillement.
Tant pis, on fera un stop rapide au port de Cassis pour faire les courses.
En attendant, nous voilà à la découverte des calanques. Magnifique.
Sormiou le premier soir,
les courses à Cassis le lendemain (on nous a accordé une place au port pour 2 heures). Après les courses, on se dirige sur un mouillage dans la baie de Cassis : l'anse de l'arene, le 2nd soir.
Pas de vent le 3ème jours, donc on reste dans cette anse jusqu'en fin d'après midi (première baignade pour moi, et il a fallu aussi que je monte au mat. Quelque chose dans le mat nous accroche la voile. Je fais une petite réparation d'urgence en attendant d'être à Bandol).
On va ensuite dormir dans la calanque de Morgiou. Le trajet en longeant les falaises blanche est époustouflant. Superbe!
Au réveil, on essaye de trouver du vent au large... Peine perdu.
Retour vers les calanques.
On tente En Vaux, mais il y a du monde, et on a pas réussi à s'amarrer au rocher...
On repart donc sur celle de Port Pin, et là, c'est réussi. L'ancre est lâchée, je plonge et nage jusqu'au rocher, j'arrive à y grimper et à passer l'amarre autour de la roche. Une fois accroché, Michel plongera à son tour pour fignoler ce que j'avais fait dans l'urgence... C'est du sport!!! J'ai des ecorchures partout!!!
Tout ca pour rien en plus!, au cour de la soirée, je trouve qu'on prend une position inquiétante par rapport à la falaise, pour me rassurer, Michel décide de changer de place. Donc rebaignade forcé, on détache les amarres, on relève l'ancre et on va se placer au milieu de la calanque. On est tout seul et assez loin des rochers pour que je puisse dormir tranquille... Mouais...c'était sans compter le roulis... Toute la nuit... Mais c'était encore un magnifique endroit...
Le lendemain on part dans la matinée, avant que les navettes des calanques ne commencent leurs tours. Placé là ou nous étions, on les aurait dérangées...
En route pour la baie de la Ciotat, avec du vent pour changer... Ce qui est bien, Olivier étant venu pour ça!... Belle petite navigation.
Le mouillage dans la baie de la Ciotat (mouillage de tarente), sympa et surtout, pas du tout rouleur!!! Le sommeil réparateur attendu (en tous cas par moi...) est vraiment bienvenu.
Evidemment, c'est moins joli que les calanques, mais on doit laisser Olivier a Bandol jeudi matin, donc il faut y être demain après-midi.
En route pour Bandol donc, le vent annoncé n'est pas là... On peut quand même sortir les voiles un peu... On dejeune au large, dans la brume, étrange de se trouver au large sans plus aucun repaires... puis on file sur Bandol ou on a une place au port pour quelques nuits... ...
Au programme, courses, lessive, et un petit dîner avec une des tantes de Michel.
Belle semaine, avec pleins de belles images dans la tête!
A bientôt!
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